Mon fils, ma fille, mes batailles
Quand la vie n’est que chagrin et désespérance
Le drame d’ un père victime d’aliénation parentale en France
A mes enfants vivants mais comme disparus, vivants dans ma région mais comme à l’étranger, sur une autre planète, celle fabriquée par leur mère qui, avec l’aide de 3 autres femmes, une juge JAF, une Procureure de la République et une psychologue privée, en 2000, m’ont privé de mes deux enfants
Ensuite, de 2001 à 2006 une Cour d’appel Jeunesse avec 2 juges successifs dont une femme et 2 femmes psychologues désignées par eux, essayèrent bien mais en vain de réparer ces erreurs de 3 professionnelles intervenues fautivement en 2000
Voici le récit de quelques fragments d’émotions d’une vie brisée par une justice lâche énoncée par 2 femmes qui validèrent la rupture de liens avec mes enfants, juge et procureure dénoncées ensuite par la hiérarchie judiciaire mais trop tard pour réparer ces fautes qui devinrent fatales
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« J’étais caché derrière le mur, à l’angle de son école. Je faisais 160 kms juste pour apercevoir furtivement son visage, ses yeux, éventuellement son sourire, ses rires au milieu de ses amies tout en tentant d’éviter que nos regards ne se croisent sinon elle en serait fâchée et je perdrais le bénéfice de mon voyage jusqu’à elle. Quelques secondes de bonheur, pour réoxygéner mon cœur et pouvoir rester en survie, la tête hors de l’eau.
Ma fille, ma petite étrangère, continuait sa vie et profitait de son bonheur d’ado avec ses copines de classe.
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Je ne l’avais plus vue depuis plusieurs mois, je me décidai de partir sur ses traces au marché local un nouveau samedi matin, car le précédent j’avais échoué. Soudain, en marchant dans une rue voisine à sa maison, je vis une petite jeune fille marcher devant moi, et au bout de 150 mètres que ne fut ma surprise, je fus stupéfait: ce n’était pas une jeune fille anonyme, c’était incroyable, elle était là, à marcher devant moi, …c’était ma fille ! Elle avait tellement grandi, changé, en si peu de temps pour elle, bien que long pour moi. Elle avait quitté ou perdu son allure et son aspect d’enfant; elle avait franchi la frontière de l’adolescence et un début de féminité s’emparait de ma petite fille! Je n’avais pas pu assister à ce basculement vers une grande et unique étape de la vie de ma petite fille mais je la découvris, impuissant, comme un étranger, que j’étais devenu par la seule volonté de sa mère avec la complicité de la Justice de mon pays, qui ne se ravisa que trop tard.
Ainsi je n’assistai pas à la fin de l’enfance de ma petite fille et elle devint jeune adolescente loin de ma vie, contrainte d’être écartée de celle de ma petite fille.
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Je n’avais pas beaucoup de nouvelles, d’informations sur le bonheur ou non de ma petite fille, sur sa vie. Je décidai de créer un pseudo anonyme sur le net et de tenter le pari fou de « tchatter » avec ma fille via le web. DJ Greg, 15 ans, était né. Et là ce fut un voyage extraordinaire jusque dans l’univers de ma fille! Je réussis à me glisser dans ses amis sur les chats Caramail à l’époque très en vogue sur le net et ce fut le début d’un périple dans le cœur de ma petite fille. C’était pour moi le seul moyen pour vivre un peu de ma vie de père, démolie, anéantie par mon ex-compagne qui voulut ainsi se venger et me faire payer mon choix de me séparer d’elle.
Presque chaque soir, ou 2 ou 3 fois par semaine, je lisais les humeurs de ma fille et peu à peu dialoguai avec elle et découvris qui elle était devenue, comment elle vivait, ce qui faisait ses bonheurs, ses joies et ses questions et soucis. Je pus vérifier qu’elle ne se droguait pas, était « raisonnable » dans ses relations amoureuses alors à 15 ans. Je participai même quelques mois à sa vie, partageai ses questions, donnai quelques avis et conseils…
Cette période me procura un profond bonheur, de connaître enfin à nouveau ma fille et participer à sa vie, même si c’était anonymement et par voie détournée, et que je décidai d’assumer, tellement pour moi cela était bénéfique et pour elle quasi inoffensif voire utile et agréable …jusqu’au moment où elle eut un doute apres 3 mois et où je décidai, devant sa question, d’avouer l' »imposture …par amour » et où elle, dieu merci, comprit ma démarche tout en arrêtant alors quand même la poursuite du dialogue et peut-être intégra aussi cela comme le témoignage de mon amour pour elle…
Je fus sur un nuage pendant presque un an grâce à ce moment de « passe-muraille »…
J’étais comme sorti de prison et pus ainsi regoûter à la vie, tout comme lorsque mon fils accepta de me voir en cachette de sa mère et de sa sœur 2 ans plus tôt
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Je venais chaque semaine à la sortie des cours pour tenter de voir mon fils, plusieurs fois en vain. Jusqu’au fameux jour où une éducatrice de l’école, au courant de mon problème, décida d’aller chercher mon fils en cour de récréation pour l’obliger à la suivre et l’enfermer dans un local …avec moi ! Incroyable initiative ! Et combien salutaire pour lui et moi ! J’étais plongé depuis un an dans un désespoir le plus noir, hurlant parfois la nuit de douleur, véritablement comme un loup… Avec l’envie de me jeter dans le fleuve qui coulait le long de ma fenêtre ! Que de nuits de cauchemars, de chagrins immenses, qui déchiraient mes entrailles et mettait mon cœur en lambeaux. Nuit après nuit, le chagrin s’emparait de moi et me coulait… C’était une agonie, interminable, lancinante, elle me mangeait mon souffle, ma vie, telle une grangrène qui s’étend et s’empare de moi peu à peu sur tout mon corps, ma peau, mon âme .
Cette femme m’a sûrement sauvé la vie, juste à temps. Un miracle de la vie, une fonctionnaire publique, dans un instant de grâce, prend la juste initiative et réalise le plus cher de mes vœux, même pas imaginé ! Et ce fils, tant chéri, enfant, tellement aimé, qui soudain franchit le gué et vous tend la main et vous la demande sans doute aussi. Une heure de discussions, de réapprivoisements et un renouveau de notre relation: mon fils accepte une reprise de contacts mais à la condition que ni sa maman ni sa sœur ne soient au courant. Je comprends et vivrai plusieurs mois de renaissance si heureuse, de sauvetage de ma vie, de bonheur retrouvé. Mon cœur recommençait à battre …mes poumons reprenaient de l’air, mes yeux resouriaient enfin…
Je me rappelle de mes venues sur leur ville et mes rencontres avec mon fils, de ci de là, aux hasards de ses disponibilités, de ses envies, souhaits… Je me rappelle de cette complicité certes fragile mais retrouvée, je me rappelle de ces échanges par email, de ces bulletins et résultats scolaires communiqués par internet par mon fils, je me rappelle de cette vie retrouvée, de ces respirations de bonheur, de cette redécouverte de la vie et du bonheur !
Merci à mon fils, merci à cette éducatrice scolaire qui alla le rechercher pour le rapprocher de moi
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Plusieurs années avaient passé, sans le revoir, sans partager, sans le connaitre, juste à savoir, en lisant clandestinement sur le net le blog de ma fille, que la drogue était entrée par sa porte, que l’instinct de mort rôdait autour de lui…
Un soir je tentai une nouvelle fois de le revoir, et la chance me sourit, après plusieurs tentatives vaines, la voiture de sa mère n’était pas là: j’allai sonner à la porte, il l’ouvrit, méconnaissable, la mine patibulaire, les traits tirés, les yeux hagards, la détresse personnifiée: était-ce bien lui ? Que lui était-il arrivé ? De quel voyage dramatique revenait-il ? Celui de la toxicomanie dit-on !
Il me dit: « ne reste pas ici, ma soeur est là, va m’attendre au coin de la rue, face à la grille, j’arrive… ». Il y avait presque 3 ans que je ne l’avais plus vu, qu’il n’avait plus voulu me donner de ses nouvelles, ou quasi plus. C’est en surfant sur le net, sur les blogs de ma fille, que je découvris qu’il allait mal ; elle avait glissé une petite phrase que j’avais pu découvrir en traquant comme à mon habitude ses messages et commentaires sur le net
Nous traversâmes la grille, j’ouvris la porte, il me dit: « Non, n’allume pas la lumière stp » et il me parla 15 secondes, et s’effondra
Je reste blême, tétanisé, dans l’obscurité, ne voyant pas mon fils, mais plongé dans ses larmes, son effondrement, son désemparement
J’étais glacé, submergé par sa douleur
Je devais partir en Nouvelle-Guinée la semaine suivante…
Je discutai, reserrai les liens ténus, ouvris la perspective de l’inviter à me rejoindre là-bas cet hiver-là s’il le souhaitait mais cela paraissait totalement irréaliste, donc au moins reprendre le dialogue par internet, ce qu’il approuva…
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J’étais en Nouvelle-Guinée, j’avais proposé à mon fils de m’y rejoindre, mais sans y croire
Un jour, un message sur internet m’arrive …
Stupéfaction ! Miracle ? Mon fils m’annonce vouloir me revoir après 3 ans et alors que je vivais en France comme lui
Il me dit, alors que je suis en Nouvelle-Guinée, venir me rejoindre !
Je suis stupéfait ! Comme KO debout ! Mais de bonheur et avec la difficulté de le croire, de croire cela possible
Était-ce possible ? Allait-il y arriver, lui que j’avais vu si mal 2 mois plus tôt ?!
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Il était onze heures le matin, j’étais en Nouvelle-Guinée, sans dormir depuis deux jours, et même depuis plusieurs années, de l’extérieur j’implorais du regard l’entre-deux portes du hall de l’aéroport de Port Moresby, je visais du regard l’espace vide depuis 30 minutes…
Minute après minute, mon souffle devenait plus court mais en même temps un immense espoir était présent…
Déjà la nuit précédente, j’avais attendu, vu la file de passagers arrivant, jusque finalement à la fin interroger les derniers. Rien.
Ensuite, l’ordinateur de la compagnie aérienne semblait lire son nom mais à propos d’un surbooking.
Soudain, un jour plus tard, le miracle était là, en rouge, un Kway, des yeux curieux apparaissaient et un sourire de satisfaction et de bonheur déjà complice venait emplir mes yeux et mon cœur après tant d’années de traversée de désert, pour lui et pour moi, différentes mais finalement reliées : mon fils était là, il était venu me rejoindre …et à plus de 10.000 kms de chez lui et de sa mère ! Directement et comme si rien ne nous avait séparés, le feeling était là, une complicité presque naturelle. Il était venu, il était là devant moi: chose encore inimaginable pour moi il y avait à peine 3 mois !
J’étais inondé par le bonheur et rien là sur place ne pouvait me le retirer pendant plusieurs jours, même deux longues semaines ! Il avait fait les démarches de visa, de billet d’avion, de planification alors que sa santé était précaire. Il avait pris cet avion, même avec report et transit imprévu à Singapour.
J’étais soudain comme Moïse traversant au milieu de la mer dont les vagues s’écartaient pour pouvoir rejoindre …mon fils !
Jamais je n’oublierai ce jour, jamais ! Ces retrouvailles toutes simples et humaines, affectueuses, entre père et fils. Un grand moment, un des plus grands pour moi.
Et cela en cachette de sa mère, appris-je alors, et de sa sœur.
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La perte de contacts avec mes enfants m’avait plongé dans le plus profond des désespoirs. J’en étais évidemment moralement et aussi physiquement très affecté. Des nuits de douleurs, de désespoir lancinant, de chute comme dans un abîme, de vertige si douloureux. Certains jours, au travail, j’étais prêt à m’effondrer littéralement sur mon siège. Universitaire, j’avais droit à un bureau pour moi seul. Mais la porte était vitrée et transparente et je devais veiller à ne pas laisser paraître mon désarroi. Des mois et des années, en tout 6 années, je me suis retrouvé trop triste et désespéré que pour retenir mon chagrin, mon corps et mon cœur qui s’affaissaient, qui m’échappaient: je sentais alors que des larmes allaient s’échapper, je tentais de me ressaisir mais la tristesse, le chagrin étaient trop grands, emplissaient mon coeur et mes yeux allaient déborder. Je ne pouvais plus les contrôler, me contrôler, alors je me retournais de profil ou de dos par rapport à la fenêtre pour que des collègues ne me voient pas sangloter. Je faisais comme regarder mon écran d’ordinateur et les larmes coulaient et coulaient, je restais comme stoïque, visage fixe devant l’écran, tout s’embuait, comme ma vie qui n’était devenue qu’un chagrin. Mes enfants ne savaient rien de mon chagrin, je subissais cette torture seule, comme ces prisonniers en isolement. Mois après mois, et ensuite, des mois si longs que année après année, je respirais à peine, je souris à peine, mes yeux étaient marqués au fer du chagrin, de l’absence de mes enfants, que j’avais pourtant tant choyés et qui m’étaient aussi si attachés.
Je tentais alors de respirer, devant mon ordinateur, j’ouvrais la bouche pour aller chercher de l’air et que celui-ci remplace et repousse les larmes… »
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C’était le 2 février 2000. Comme d’habitude, je téléphone à mes enfants pour convenir de l’organisation de notre rencontre le we prochain. Je tombe sur un nouveau répondeur, avec la voix de mon ex-compagne, qui me dit: « Vous êtes bien chez … prénom de mon ex-compagne, prénom de ma fille et prénom de mon fils. Ce répondeur filtre dorénavant les appels. Merci d’indiquer votre nom avant que nous décrochions. »
Je signale que c’est moi et pas de réponse. Cela m’inquiète et lorsque je rappelle 3 jours de suite avec le même message, je comprends que la mère de mes enfants a décidé de ne plus me permettre de leur parler (éventuellement de les voir ?).
Le samedi, je prends ma voiture pour faire les 100 kms qui me séparent de mes enfants. Je sonne à la porte et la mère refuse de m’ouvrir et m’annonce qu’à présent elle refuse que je voie mes enfants. Mon fils pleure et crie dans le couloir à sa mère de m’ouvrir la porte. Rien n’y fait. J’insiste et 5 minutes après, la police arrive et je suis embarqué au poste et menacé de tentative de violation de domicile. Je suis stupéfait, je tente de raisonner le policier, en vain.
Je refais les 100 kms, tourmenté et très inquiet, et retourne chez moi.
La semaine suivante, je retente plusieurs fois de téléphoner jusqu’au jour où mon fils décroche car le répondeur n’était pas branché. Il est seul ou non je ne sais pas. Il me dit: « Papa, nous avons été chez une psychologue avec maman et on a décidé de ne plus te voir pendant un mois car cela pose trop de problèmes avec maman chaque fois que l’on revient de visites. Cela va calmer un peu les choses. » Je suis sidéré. Quelle psychologue ? À quel titre ? En présence unilatérale de la mère ? De
quel droit ? me dis-je ? Et je réponds à mon fils que je m’étonne mais que si c’est son avis, je veux bien reporter à un mois notre prochaine rencontre avec lui et sa sœur. Je veux en tout cas l’apaiser et me résouds à patienter.
Un mois plus tard, mon fils m’annonce que cela devient définitif et que ma fille et lui ont décidé de ne plus me voir ! Je suis abasourdi, le ciel me tombe sur la tête, je m’effondre en 3 secondes et c’est comme si la planète s’affaisse sous mes pieds. Je suis atterré et je sens ma vie qui s’échappe entre mes mains et je perds pied en un coup. Je n’imagine pas que c’est possible et pourtant si, je viens d’entendre une phrase que jamais jamais je n’aurais imaginé. Je ne comprends pas. Mon fils a 16 ans et ma fille 12, je n’arrive pas à comprendre. Je suis stupéfait, pétrifié, tétanisé, en état de choc immédiat. Atterré, je m’effondre à genoux, ensuite je m’écroule sur le sol. À cet instant précis, je suis mort vivant. Et mon enfer commence!
Il durera non pas quelques jours, non pas quelques semaines, non pas quelques mois !! Je ne sais pas à ce moment qu’il durera des années !! Cela ne m’était même pas imaginable !
Samedi après samedi, we après we, je retourne dans la ville de mes enfants, espérant les croiser, sans leur maman. Jusqu’au jour où enfin j’aperçois ma petite fille de 12 ans dans une rue commerçante, en présence d’une amie. Je la regarde avec joie. Je ne l’avais plus vue depuis 3 mois, ni pu lui parler. La dernière fois, ça c’était bien passé. Mais c’était avant la fermeture de porte, avant le répondeur téléphonique filtre, avant l’intervention de mon fils. Comment allait-elle réagir ?
Je la suis quelques temps, profite du bonheur de la voir, la revoir enfin. Et après quelques minutes, profitant d’une rue calme, je me place sur son chemin pour lui dire bonjour et l’embrasser.
Et là… que ne fut pas ma surprise !! Le choc énorme ! Non elle ne me sourit pas, elle ne me réponds pas comme d’habitude, toute guillerette ! Elle m’assassine ! Elle m’assassine en me claquant une bombe atomique: « Dégage ! »
Je suis abasourdi. Mais elle n’est pas seule et je ne veux pas l’indisposer devant son amie. Je contrôle mon émotion et lui souris en lui disant quand même qu’elle n’a pas à me parler comme ça et qu’on en reparlera plus tard.
Mais il n’y eut jamais de plus tard ! Elle refusa ensuite de me parler quoique je fasse ou dise.
Je ne pouvais plus, juste pour apaiser ma souffrance, que me rendre dans sa ville, à 100 kms de chez moi, chaque we, pour tenter juste de la voir, l’apercevoir et repartir avec la joie et l’apaisement au moins d’agir vu ses yeux son visage, surtout si possible parfois sans qu’elle ne me voit, afin de ne pas systématiquement l’importuner, la stresser.
Je n’eus jamais une attitude agressive ou fâchée. Et si elle me voyait, je lui souriais. Juste pour lui rappeler mon existence et mon amour, mon affection toujours disponible. Et cela, durant des mois, et des années qui ont suivi !
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Ce jour ma fille a 25 ans, date charnière cruelle pour moi. Je l’ai élevée et chérie jusque ses 12 ans, j’ai vécu chaque jour avec elle et aujourd’hui il y a 13 ans que je ne l’ai plus vue, ressentie, vécue: cette période d’absence et de vide est aujourd’hui devenue plus longue que la période partagée avec elle, un bien triste anniversaire pour moi, ressenti comme une défaite de la vie, une balise qui s’éloigne sur la mer, définitivement, comme un renoncement inéluctable à ma vie de père, à un bonheur majeur, vital auquel chaque citoyen a droit, et pourtant non, cette évidence, dans un pays démocratique, même non démocratique, m’a été enlevée, par une justice inerte, sans âme, aussi irresponsable que les justiciables qu’elle punit et dénonce!
Cet anniversaire est symboliquement plus dur encore que les précédents; la colère ou la lutte contre mon pays ne changera rien, le plus vital de la vie d’ un être humain m’a pourtant bien été enlevé, comme un viol, c’est un viol, impuni à jamais !